3) De la nécessité de posséder ses propres noms de domaines
 

A l'ère du commerce électronique sur Internet, il est devenu vital pour une entreprise de pouvoir être retrouvée instantanément au sein des millions de sites déjà en ligne. Un certain nombres d'outils existent pour faciliter la recherche des internautes (moteurs de recherche, annuaires...), mais ils ne garantissent pas à l'entreprise qu'elle sera la première des 25.263 sites répondant aux critères de recherche exprimés par l'internaute. Qui plus est, il est fort possible que parmi ces 25.263 sites une bonne part ne soient consacrés qu'à dire du mal de ses produits ou du bien de ses concurrents directs. 

Afin que l'information ne tue pas l'information, décourageant l'internaute, il est essentiel que celui-ci puisse accéder le plus intuitivement possible au site de l'entreprise. Un exemple efficace de cette méthode est de pouvoir composer « lambda.com » en étant certain de se connecter au site présentant les produits de l'entreprise Lambda. A l'inverse, l'internaute désireux de se renseigner sur l'offre de General Motors se connectera à un site qui n'a aucun rapport avec cette société, bien qu'ayant composé le très intuitif « generalmotors.com ».

Les noms de domaines d'une entreprise apparaissent ainsi comme autant d'éléments déterminants de sa stratégie de communication par Internet, renforçant sa présence et empêchant des tiers de lui porter préjudice en détournant des internautes de son site.
 

4) Une législation encore balbutiante
 

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