Banques en ligne
: La déferlante américaine
L'Europe : une cible de
choix
La concurrence s'intensifiant,
le marché américain devient quelque peu étroit, et
la plupart de ces entreprises se lancent aujourd'hui dans une politique
de développement à l'international dont les effets ne tarderont
pas à se faire sentir. D'ici la fin de l'année, ETrade et
Schwab offriront en effet leurs services aux utilisateurs anglais, français
ou allemands, et la Citibank, après une rapide estimation du potentiel
des marchés européens, prévoit d'établir sa
présence dans neuf des douze pays de la Communauté. Il est
vrai que celle-ci constitue une cible de choix : si toutes les barrières
légales ont été levées depuis 1993 sur le marché
bancaire européen, la concurrence tarde à produire ses effets,
pour des raisons très matérielles de coûts de prospection
commerciale et d'implantation physique. Internet, en permettant de toucher
à moindre coût des clients résidant à l'étranger,
leur ouvre aujourd'hui les portes du Vieux continent et pourrait constituer
un cheval de Troie qui risque d'entraîner la disparition des petites
banques françaises : leur nombre de clients en ligne et les budgets
associés au Web demeurent, sauf cas exceptionnels, peu significatifs,
alors que certaines banques étrangères comme le hollandais
Abn Amro disposent d'énormes liquidités qui ne demandent
qu'à être investies. Et les banques américaines, qui
préparent des campagnes marketing très agressives à
destination de clients français sur le réseau, ne seront
pas en reste.
La
menace de nouveaux entrants
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