Murielle
CAHEN
Je répondrais absolument oui. Le droit des nouvelles
technologies est un droit extrêmement technique
Il faut connaître les « dessous »
du web pour pouvoir établir un contrat cohérent,
pour pouvoir expliquer à un juge un problème
juridique lié à Internet.
Un exemple : un procès en contrefaçon
de site web ou un conflit entre deux sites sur un nom
de domaine en.fr ou en .com. Dans le premier cas, la
contrefaçon peut impliquer l'utilisation de meta
names et il vaut mieux savoir exactement ce qu'il en
est ! Dans le deuxième cas, il ne faut pas confondre
url et nom de omaine, connaître le rôle
du Nsi et du ou des Nic. |
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Blandine
POIDEVIN
La condition sine qua non est de pratiquer ces technologies
au quotidien. On ne peut demander la nullité
d'un constat, faute d'avoir vidé la mémoire
cache si on ne sait pas à quoi elle correspond.
On n'en aura même pas l'idée...
Face à un conflit judiciaire, on devra expliquer
au magistrat (non spécialiste) la technologie,
ce qui nécessite de la comprendre un minimum.
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