Les dossiers du commerce électronique:
Comprendre et gérer les noms de domaine
Il est ainsi impératif pour chaque
entreprise de déposer le plus rapidement possible les noms de domaines
correspondant à son nom commercial et à ses marques, en attendant
de pouvoir créer son propre site internet. C'est tout l'avenir
de sa communication sur Internet qui se joue actuellement, et à
un rythme effréné (plusieurs dizaines de milliers de noms
de domaines sont déposés chaque mois dans le monde). Une
société comme Pepsi Cola s'est ainsi mordu les doigts de
ne pas avoir suffisamment élaboré sa stratégie pour
le dépôt de ses noms de domaines, enregistrant « pepsi.com
» mais laissant des « pirates » lui prendre « pepsi-cola.com
» et « pepsicola.com ».
L'état actuel de la jurisprudence
aux Etats-Unis ne laisse plus grand espoir à ces « cybersquatteurs
» de revendre à prix d'or leurs propres noms de domaines à
leurs victimes. Toutefois, même si les grandes sociétés
américaines sont désormais presque certaines de pouvoir récupérer
leurs noms en se fondant sur le droit des marques, la procédure
judiciaire exige de fortes dépenses sans commune mesure avec le
prix initial du dépôt - 70$ soit 600 francs français.
Un
marché parallèle de la revente de noms de domaines s'est
d'ailleurs fortement développé en quelques années,
et les « pirates » proposant des noms de marques prestigieux
y voisinnent avec d'honnêtes spéculateurs tentant leur chance
en déposant des noms qui leur semblent particulièrement porteurs
pour le commerce électronique de demain. Un grand nombre de transactions
ont déjà eu lieu, et parfois à des prix montrant quelle
importance certains visionnaires accordent à la possession de tel
ou tel nom de domaine : « internet.com » s'est ainsi vendu
100 000 $ il y a peu, le record (officiel) étant détenu
par « business.com » (150 000 $).
5) Quels noms de
domaines ?
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