Les premiers systèmes exigeaient que les deux interlocuteurs possèdent le même logiciel de téléphone-internet, un microphone et d'une sortie audio (casque ou haut-parleur)  et que les deux soient connectés au réseau simultanément afin de pouvoir entrer en communication. La plus connue de cette génération d'applications est celle de VOCALTEC, une jeune société israëlienne (www.vocaltec.com). Netscape et Microsoft ont respectivement intégré des solutions du même type (resp. Cool Talk et Net Meeting) incompatible entre elles. 

Une des fonctionalités avancées de ce téléphone Internet, particulièrement appréciée par les entreprises est la possibilité de travailler avec son correspondant sur des documents communs. On peut commenter des schémas, des textes, des graphiques... et les modifier en direct. Ceci est particulièrement utile lorsque des équipes de travail dispersées géographiquement doivent travailler ensemble sur les mêmes projets et qu'un travail de validation est nécessaire. Ce système permet outre de gagner du temps, aussi d'économiser en frais de transport et de télécommunication (fax, coursiers, voyages d'affaire). 

Une seconde génération de téléphones-internet est apparue au cours du troisième trimestre 1996. Le plus connu d'entre eux est Net2Phone (http://www.net2phone.com) qui permet à partir d'un micro-ordinateur connecté à Internet de téléphoner à n'importe quel correspondant disposant d'une ligne de téléphone classique. Il est ainsi possible à partir de n'importe quel point du globe de joindre gratuitement un numéro vert aux Etats-Unis (800) . Les appels vers les lignes de téléphone classiques (aux Etats-Unis ou dans reste du monde) sont facturées, elles, à un prix largement inférieur aux tarifs des communications internationales. Cette économie est rendue possible par le fait que ce sont en partie les infrastructures d'Internet qui sont utilisées pour faire transiter la voix. Les autres systèmes évoluent progressivement vers la même logique.  

Une troisième génération de téléphones-internet est née en 1997: il s'agit de simples boîtiers que l'on branche sur sa prise de téléphone classique et qui fonctionnent sans ordinateur. Lorsque l'on désire joindre un correspondant le se connecte automatiquement  chez un fournisseur d'accès Internet local et il ne reste qu'à composer le numéro de téléphone de son correspondant. 

La principale limite de la téléphonie sur Internet touche à la qualité de la communication: la voix bien que tout à fait compréhensible (grâce à des algorithmes de compression du son de plus en plus efficaces) n'a pas la même qualité que celle transmise par un combiné téléphonique classique. 

La vidéo-conférence
 

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