Le champs concurrentiel s'ouvrant, les solutions informatiques reposant sur la technologie Internet sont meilleur marché  (et même parfois gratuites quand les logiciels sont « dans le domaine public »). En outre, les directions informatiques peuvent réaliser d'importantes économies sur leurs budgets formation: on forme une seule fois le personnel à l'utilisation du courrier électronique, des forums de discussion ou du web, l'entreprise peut par la suite mettre en place un intranet permettant d'interroger une base de données clients ou fournisseur, de réaliser ses demandes de congés en ligne, de diffuser des bulletins d'informations interne, de se former en ligne, de communiquer avec les clients de l'entreprise, de travailler à distance avec des filiales... En outre, la période de formation des nouveaux arrivants se trouve également réduite puisqu'ils auront probablement été formés à Internet dans l'entreprise qu'ils viennent de quitter (alors qu'auparavant, le nouvel employé devait réapprendre à se servir du nouveau système informatique incompatible avec celui auquel il était habitué chez son précédent employeur.) 

Pourtant, il convient de ne pas négliger la force de résistance des éditeurs de logiciels qui tentent de garder les clients à qui ils vendent des solutions Internet, le plus captifs possible. Les protocoles d'Internet sont standards et tous les acteurs de l'industrie du logiciel qui désirent profiter de l'engouement autour d'Internet doivent s'y conformer. Mais rien ne les empêchent d'ajouter de nouvelles fonctionnalités afin de différencier leur offre. Evidemment, les nouvelles fonctionnalités  sont, elles, propriétaires, et s'appuient souvent sur une technologie à laquelle n'ont pas accès les autres éditeurs. La boucle est bouclée, le client est en passe de redevenir captif.  

Au moment où vous ferez votre choix entre les solutions logicielles des différents éditeurs, il est fondamental que vous restiez le plus ouvert possible et ne vous laissiez pas enfermer dans une technologie qui ne serait accessible par exemple qu'aux utilisateurs d'un certain type de browser: Microsoft Internet Explorer, par exemple, utilise des extensions du langage HTML, que ne reconnaissent pas les autres browsers comme Netscape: ce qui signifie que, sur votre serveur web testé avec Internet Explorer, les utilisateurs de Netscape ne verront pas tout ce que verront les utilisateurs d'Internet Explorer. La réciproque est bien évidement vraie pour Netscape. 
  
La prédominance du web


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