Pour obtenir le nombre de websurfers réguliers au niveau du globe, on peut multiplier les statistiques américains par 1,2 à 1,5 , ce qui revient à environ 40 à 45 millions de personnes habituées à surfer sur le web.

Le nombre de personnes possédant une adresse électronique et l'utilisant fréquemment se monterait à environ 55 millions de personnes (la différence est essentiellement du au fait que nombre d'entreprises offrent l'accès à l'email mais pas au web). Le nombre de personne disposant d'un email serait de 70/75 millions. Enfin, le nombre de personnes s'étant connectées à Internet dans les trois derniers mois serait de 100 à 110 millions.

Attention, ces estimations sont personnelles et s'appuient sur une synthèse des différentes études dont j'ai eu récemment connaissance. 

En Europe, la situation varie énormément d'un pays à l'autre. Le nombre de connectés est très étroitement lié à la politique de l'opérateur télécom. Ainsi, en France où l'opérateur télécom local a tenté de contenir la montée d'Internet afin de prolonger le formidable outil qu'est le Minitel, la France ne se classe qu'en 11ème position. Au contraire, en Scandinavie où les opérateurs télécoms locaux ont, souvent encouragés en cela par une volonté politique forte, joué très rapidement la carte d'Internet et des nouvelles technologies de l'information et de la communication, la part des connectés dans la population totale est très élevée. Si l'on retient ce critère, les finlandais, les norvégiens, les suédois et les danois sont les plus connectés. Suivent l'Angleterre et l'Allemagne. La situation des autres pays est relativement semblable: ils souffrent d'un retard dû au faible taux d'équipement en matériel informatique mais aussi en raison de leur retard culturel dans la maîtrise des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC).

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