Les dossiers du commerce
électronique:
Commment évaluer un nom de domaine ?
Dossier réalisé
par pour
Planète Commerce, chef de projet internet à BDDP Interactive
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Entre
paranoïa et tombola
Les noms de domaines font
peur. Loin d'exercer sur les chefs d'entreprise
l'attrait de l'inconnu,
ils sont perçus comme menaçants, ou en tous cas
sources de tracas. Difficiles
a apprehender pour les neophytes, ils
suscitent des reactions
tres variables selon que les societes se sont deja
protegees ou non : de l'assurance
sereine a la febrilite, en passant par
l'indifference la plus totale
: " Domaine... Vous avez dit domaine? Non,
merci, je n'investis pas
dans l'immobilier actuellement... ". D'autres,
echaudes par le rapt de
leurs domaines par des " pirates ", sont plus
calmes, mais aussi plus
resolus. Ils ont appris, a leurs depends, que les
noms de domaines sont un
aspect primordial de la strategie de deploiement
d'une entreprise sur l'Internet.
Mais les pirates, heureusement,
ne sont pas les seuls acteurs d'un secteur
encore balbutiant de l'economie
virtuelle. Des " brokers " ou " marchands de
noms " apparaissent peu
a peu, considerant les noms de domaines comme des
biens certes immateriels,
mais pouvant s'averer precieux.
La plupart du temps, les
" vendeurs ", qui ont acquis des noms aupres de
l'Internic dans l'espoir
de les ceder a bon prix, font preuve d'un optimisme
delirant, refusant de ceder
leur " bien " a moins de quelques dizaines de
milliers de dollars. A l'inverse,
les acheteurs se font timides - timores,
diront certains - et les
quelques chiffres fabuleux qui circulent parfois en
effraient plus d'un. S'il
est vrai que " business.com " a ete revendu pour
150.000 dollars, et qu'a
l'ete 1998 " altavista.com " aurait ete cede a
Digital pour 3,3 millions
de dollars (20 millions de francs), ces
transactions demeurent des
exceptions.
Dans les deux cas cependant,
les acheteurs n'ont pas necessairement fait une
mauvaise affaire. Mais les
chefs d'entreprise sont en droit de se demander
si le jeu en vaut vraiment
la chandelle, ce qui revient a se demander ce qui
fonde reellement la " valeur
" d'un nom. Et dans un second temps, de
chercher a deposer le meilleur
nom possible, celui que leurs concurents
seront furieux de n'avoir
pas pense a retenir, celui qui drainera presque de
lui-meme des visiteurs sur
le site de l'entreprise.
Dis-moi
a quoi tu sers, je te dirais ce que tu vaux
Vérifiez
vite si votre nom est encore libre...
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